Jan Dilenschneider, GOLDEN LIGHT, 76x100cm, Huile sur toile
JUSQU'AU 28 JUILLET 2018
CHEZ PIERRE-ALAIN CHALLIER
Proclamer le triomphe de la nature !
Affirmer la puissance de l’art et de la peinture !
Déclencher un coup de foudre pour la planète !
« Ce que j’aime dans les tableaux de Jan
Dilenschneider, c’est la force du trait, l’appui de la matière. C’est l’opposition entre la vraie fragilité de la nature et notre constance à la croire éternelle en toute consciente inconscience. La
splendeur des paysages, de la feuille et de la fleur qui les parent est synonyme d’éphémère et de frêle. Moi qui n’aime que la douceur il faut, comme Jan, oser des brutalités et se laisser porter par
l’œuvre.» commente le paysagiste Louis Benech.
Ayant reçu une formation artistique traditionnelle aux Etats-Unis, avec les techniques de l’huile sur toile, Jan Dilenschneider se situe loin des mouvements de mode et des tendances du marché de
l’art international. Elle poursuit son exploration esthétique, dans la mouvance des artistes expressionnistes.
« Peindre pour partager avec tous la contemplation de la splendeur de la nature, telle est ma raison d’être. Je voudrais que les spectateurs tombent à nouveau amoureux de la nature. Je
voudrais vraiment installer un dialogue avec eux. Je veux inciter chacun à protéger la beauté de notre planète, en attirant l'attention sur les dangers qui la menacent, sans pour autant culpabiliser
ceux qui regardent mes tableaux.
Il suffit de regarder VRAIMENT pour comprendre la fragilité de la nature et sa puissance également. La peinture a le pouvoir de transmettre cette vision du monde.» explique
l’artiste.
Elle ne cherche pas à être réaliste : elle peint selon ses émotions et se réapproprie ce qui l’environne. Elle se jette à corps perdu dans la peinture, pour faire émerger, au-delà des
apparences, toute la beauté du monde.
Jan Dilenschneider précise « Lorsque je regarde un paysage, j’ajoute parfois de la couleur là où personne ne la voit, ou je la modifie et lui donne plus d’intensité. Je choisis un vert que
j’appose à côté d’un bleu et je souligne le violet. J’aime les nuances de rose fondu avec des tonalités orangées, des lilas grisés opposés à un jaune vif…. Et je me dis alors : est ce que j’entends
la couleur chanter ? »
Pour cette nouvelle exposition parisienne, l’artiste américaine a présenté une trentaine de toiles de grande dimension « par paire » en diptyques, ou en triptyques, peintes simultanément, avec
la même énergie, mais qui pourraient également être séparées. Une énergie différente habite chacune de ces peintures, mais c’est toujours la même vitalité, dans sa puissance et sa lumière qui fait
irradier chaque tableau.
Sans cesse, Jan Dilenschneider continue d’explorer des techniques qu’elles ne connaissaient pas, des points de vue différents, des sensations nouvelles. Dans cette nouvelle série, qu’elle présente
pour la première fois intitulée Windows on life, elle a recours au procédé du « Taping ». Elle insère des rayures qui strient la toile, et qui nous désorientent,
pour faire ressortir la vie mystérieuse de ces paysages, qu’elle observe depuis sa fenêtre.
Elle laisse « des ''non-dits'' dans ses œuvres pour que le spectateur comble le
silence avec son imagination », comme l’explique la critique d’art Stéphanie Pioda.
« Sa sensibilité est constamment en éveil, ses émotions lui dictent ses gestes et le choix de ses couleurs. Face à la catastrophe écologique qui menace, elle ne peut rester
indifférente.
Elle est convaincue qu’il est de son devoir d'agir.
L’altruisme et la générosité étant des valeurs fondamentales pour l’artiste elle s’est totalement impliquée dans le cadre du « JANET HENNESSEY DILENSCHNEIDER
SCHOLAR RESCUE PROGRAM IN THE ARTS », qu’elle a lancé avec un groupe de généreux donateurs. Ce programme est géré par l’Institute of International Education.
« Les artistes ont le droit et aussi le devoir de commenter librement le contexte socio-politique dans lequel ils vivent, à travers leurs œuvres. Beaucoup d’artistes et d’universitaires
mettent leur vie en danger en utilisant leur liberté d’expression. Les artistes ont une responsabilité́ importante pour amorcer la prise de conscience du public sur les enjeux actuels de
notre société. Si les mots pouvaient tout dire, nous n’aurions plus besoin de peintres ! » rappelle Jan Dilenschneider.
À PROPOS DE L'ARTISTE
Jan Dilenschneider a toujours vécu dans une atmosphère dédiée à l’art et la culture. Elle a grandi à Upper Arlington et est diplômée de l’Université d’État de l’Ohio. Elle a exposé ses tableaux aux quatre coins des États-Unis ainsi qu’en Europe. Ses œuvres sont désormais entrées dans des collections privées et publiques à New- York, Londres ou Paris.
Des expositions lui ont été également consacrées dans des musées américains ; notamment l’une au musée Lyme Academy of Fine arts, au cœur du Connecticut, berceau de l’Impressionnisme américain, ou encore au Bellarmine museum de l’université de Fairfield et au Lockwood Matthews Mansion Museum. En France, ses oeuvres ont été largement remarquées lors de la foire Art Paris ArtFaire au Grand Palais, ainsi qu’à la foire de Monaco en 2016.
Son actualité 2018 est marquée par son exposition en mai à Colombus à la galerie Griffin Gallery at Creekside, ainsi que son retour parisien en juillet ; à la galerie Pierre-Alain Challier, où le public lui a toujours réservé un accueil enthousiaste. En octobre, plusieurs expositions sont programmées aux Etats-Unis. Et en 2019, le projet d’une exposition en Chine est en cours de préparation.
Pour en savoir plus : www.jmhdilenschneider.com
À PROPOS DE LA GALERIE
La galerie Pierre-Alain Challier, située au cœur du Marais, à deux pas du musée Picasso, est au centre du parcours des galeries d’art contemporain depuis 2007.
Avec 4 étages entièrement dédiés, 8 à 10 expositions temporaires y sont présentées chaque année. La galerie présente et assure la continuité des célèbres collections d’objets d’art de l'ancienne galerie ARTCURIAL, conçues depuis 1975 avec les artistes majeurs du XXème siècle, de Sonia Delaunay à Arman, de Man-Ray à Jean Cocteau ou Zao Wou-Ki, Jean-Pierre Raynaud ou Robert Combas.
La galerie défend également depuis toujours le travail de grands noms de l’art et du design, souvent liés à l’idée de nature : d’Hubert Le Gall et ses Paradis terrestres, à Nils-Udo, pionnier allemand du Land Art, de Jean-Luc Parant à Bernar Venet, de peintres telle Brigitte Aubignac ou de jeunes sculpteurs comme Nicolas Sanhes et Nicolas Lefebvre, et publie chaque année plusieurs catalogues d’expositions.
Galerie Pierre-Alain Challier
8, rue Debelleyme 75003 Paris – T. +33(0)1 49 96 63 00
du mardi au samedi, de 11h à 19h. Pour en savoir plus : http://pacea.fr/